Moi, quand je serai grande, je serai Princesse!

Dans quelques jours, les yeux du monde entier se tourneront vers Monaco pour admirer le mariage du prince Albert et de Charlène Wittstock. Moins capital que l'union londonienne d'avril dernier, cet événement promet toutefois d'être somptueusement glamour et éminemment chic. Si les mariages princiers exercent une fascination sur certains, moi, c'est plutôt la dynastie monégasque qui m'émerveille. Laissez moi vous expliquer :

A l'origine de tout ça, il y a Grace Kelly - fille de bonne famille, actrice oscarisée et aimée de tous, incroyablement belle et classe. Nul n'a jamais aussi bien porté son propre nom. Sa rencontre avec Rainier tient du compte de fée et ce qu'elle a apporté à la principauté en chaleur humaine, en investissement personnel fut incalculable. Non seulement les habitants du Rocher héritaient d'un des joyaux les plus purs d'Hollywood, mais en plus, ils découvraient une personnalité attachante et généreuse, une jeune femme drôle et maligne. Là est, je crois, la force des grands : les personnes les plus intelligentes sont aussi les plus simples ; au contraire, celles qui, imbues d'elles-mêmes, instaurent entre le monde et leur petite personne une barrière d'arrogance et de glace ne méritent pas d'être encensées.

Puis, il y a mon enfance passée à lire les magazines que ma maman achetait, avec en couverture la belle Caroline de Monaco. Je me souviens d'une pile de Gala, de Point de Vue et de numéros collector à la gloire du Rocher que j'adorais feuilleter quand j'allais aux toilettes (chez les C., le délestement du corps fut toujours un prétexte pour nourrir l'esprit). Je regardais les photos des enfants de Grace, les clichés de Caroline et Stefano avant le drame qui les sépara à jamais, je rêvais - je rêve toujours, mais sans plus d'illusions - de ressembler à Charlotte - sculpturale, intelligente, élégante. Parfaite, en somme!

Ensuite, il y a cette famille que le destin n'a pas épargné et qui, en toute circonstance, a su garder la tête haute. Au travers des deuils, des scandales sexuels et des débâcles conjugales, les Grimaldi sont passés avec dignité. Tous ces obstacles nous rappellent à quel point, sous leurs étiquettes "SAS", ils restent humains et proches de nous... Beaucoup de familles éprouvées par la vie devraient prendre exemple sur cette tribu hors du commun et sur sa capacité à résister avec classe et orgueil.

Et enfin... j'avoue... combien de fois, étant adolescente, me suis-je endormie en imaginant épouser Andrea Casiraghi? N'aurais-je pas fait une jolie petite princesse? Je suis sûre que ma mère aurait été folle de joie de pouvoir tutoyer Caroline et de voir sa fille entrer dans une famille aussi distinguée, amoureuse de la culture et investie dans divers projets de charité. Pour mon père, par contre, je crois que ce n'aurait eu aucune importance : car s'il m'a déjà souhaité d'épouser un Prince, c'est moins au sens littéral du mot qu'au sens littéraire qu'il faut l'entendre. Un vrai Prince, pour lui, c'est celui qui traitera sa petite fille comme une princesse - qu'il puisse être interviewé par Stéphane Berne ou pas.

Vous aussi, vous rêviez d'être une Princesse? Alors regardez bien dans les yeux de votre papa : vous y verrez sans aucun doute le reflet de votre visage surmonté d'une tiare.

Comments

[dgidgi]

Merci! Super! J'adore aussi cette famille : elle est classe sans artifices, intellectuelle et altruiste ; elle a montré à plusieurs reprises l'importance de la solidarité familiale et elle puise sa force dans une puissance supérieure! Meilleurs voeux de bonheur à Albert et Charlène!